Fallou Ndiaye se frotte les mains. Son compte en banque est à flot. Ceci après le combat qu’il a organisé et qui a opposé Boy Diop 2 à Siteu Bou Ngor. Le promoteur tire un bilan financier satisfaisant. Et promet de dominer l’arène avec le soutien des sponsors.
« Je n’ose pas déclarer une perte »
Après le combat, c’est l’heure de faire les comptes. de quantifier le bénéfice, puisqu’une perte est impensable. Vu comment l’arène nationale était remplie dimanche dernier à l’occasion du combat Siteu Bou Ngor vs Boy Diop 2, le promoteur ne peut pas parler de perte. Il est plutôt question de bénéfice. Le patron de Ndiaye Productions n’a pas révélé la somme, mais il en a mis plein les poches. « Je ne vais jamais subir de perte dans l’arène. Et je n’ose pas déclarer une perte après le combat entre Diop 2 et Siteu Bou Ngor. J’ai gagné et je vais encore gagner des sous lors de mes combats à venir. C’est cela ma conviction. Car j’étudie mes combats avant de boucler mon budget. Par exemple, quand j’organise un combat de 10 millions, je fais confectionner des billets pour une valeur de 13 millions. Ainsi, vendre tous les billets est synonyme de bénéfice. Et c’est ce qui nous est arrivé dimanche dernier. Sans même avoir fait le bilan, j’ai une idée de notre bénéfice », a indiqué le promoteur.
« Avec trois grands sponsors, je contrôle l’arène »
Chez les promoteurs, il ne s’agit pas seulement d’organiser des combats, il y aussi une lutte de leadership qui ne dit pas son nom. Chacun d’eux veut devenir le mastodonte. Pour l’heure, Fallou Ndiaye est conscient qu’il n’a pas les moyens pour concurrencer Baye Ndiaye, Makane Mbengue ou Mansour Ba. Mais avec des sponsors, il promet de dominer l’arène. « Je tends la main à l’État du Sénégal. Si nous avions des sponsors, le combat allait se disputer à guichets fermés. Je suis du Baol, seulement je n’ai jamais reçu le soutien d’une autorité baoloise. Personne n’est derrière Fallou Ndiaye. Et jamais personne ne sera derrière Fallou Ndiaye. Si je suis arrivé à ce stade aujourd’hui, c’est uniquement grâce à Dieu et à personne d’autre. Mais je peux vous assurer une chose : avec trois grands sponsors, je tiens l’arène entre mes mains », a conclu l’homme d’affaires.