Sa prochaine cible, c’est Reug Reug. Bombardier affronte le lutteur champion de Thiaroye, le 24 décembre prochain, à l’arène nationale, un combat ficelé par Jamaïcain. Et dans le cadre de la promotion de cette affiche, le B52 a reçu la presse chez lui à Mbour. Et à cette occasion, il a évoqué sa retraite dans l’arène, ses deux titres de Roi des arènes, son hygiène de vie entre autres.
« Je ne crois pas à l’âge, je crois au travail »
« Pour l’âge de la retraite à 45 ans ? Je ne crois pas à ces choses-là. Et je vais démontrer que je ne crois pas à l’âge. Un jeune de 25 ans peut perdre toutes ses forces s’il ne s’entraîne pas, s’il n’a pas une hygiène de vie. Beaucoup de lutteurs ont arrêté leur carrière alors qu’ils m’ont trouvé dans l’arène. Je ne crois pas à l’âge, je crois plutôt au travail. Le jour où je ne me sens plus capable, j’arrêterai. Personne ne me voit dans des boîtes de nuit alors que j’habite à Mbour. Je ne fais pas un sport collectif, je fais un sport individuel et cela demande des sacrifices. Il faut se priver de beaucoup de choses pour rester compétitif dans l’arène. »
« C’est en 2000 que l’on m’a proposé pour la première fois des anoblissant »
« J’ai étudié, c’est quoi le sport avant de le pratiquer. C’est en 2000 que l’on m’a proposé pour la première fois des anoblissant. J’en ai discuté avec un médecin français, il m’a conseillé de ne pas le faire. J’avais 19 ans et je pesais 110 kg. Il m’a dit que je n’avais pas besoin de produits. Depuis lors, je suis vigilant sur tout ce que je mange. L’alimentation au Sénégal ne répond pas aux normes. Nous mangeons plus en quantité et non en qualité. J’ai beaucoup de défis à relever. Au départ de ma carrière, les gens me disaient d’aller s’installer à Dakar si je voulais réussir. À défaut, je n’allais pas percer dans l’arène. Je leur répondais que je ne partageais pas à leur avis. Je suis resté à Mbour et je quittais ici pour me rendre directement au stade. Par la suite, les gens ont adopté cette méthode. Ils prennent leur repas même avant de quitter pour se rendre au stade le jour de leur combat. »
Source: RECORD