Nommé à la tête du CNG en 2020 par Matar Ba, Bira Sène est à la tête de ce département de la lutte depuis quatre ans et il termine son deuxième mandat le 30 septembre prochain. L’ancien président du CRG de Kaolack pourrait être reconduit comme il peut être changé. Tout dépendra du ministre des Sports, Khady Diène Gaye.
Seule la ministre des Sports, Khady Diène Gaye a le pouvoir de mettre ou de démettre le président du CNG dont son mandat prend fin le 30 septembre 2024. Mais depuis sa nomination à la tête du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, elle n’a pas encore évoqué ce sujet, du moins pas publiquement. En tout cas, elle sera obligée de se penser sur cette question les jours à venir, si ce n’est pas déjà le cas. Puisque le mandat de la présente équipe prend fin dans un peu plus d’un mois. En, les candidats pour succéder à Bira Sène ne manquent pas. Ils se comptent à foison. On peut en citer Jamaïcain. Le jeune promoteur a annoncé à RECORD sa candidature. Depuis Dubaï, où il passe ses vacances, le patron de Jam Productions se dit prêt à diriger le CNG. « Je déclare ma candidature pour diriger le CNG. Je connais la lutte. Je suis dans le milieu depuis très longtemps. Je connais tous les rouages de cette discipline. Et j’ai des projets pour développer la lutte. Je sais par ou passer pour amener notre discipline à un autre niveau », a réagi Jamaïcain par téléphone.
Moustapha Kandji, Bécaye, Tyson, Malick Ngom et Mbaye Fall aussi annoncés
Jamaïcain n’est pas le seul à lorgner le fauteuil de Bira Sène. Ils sont nombreux les candidats annoncés pour succéder à l’actuel président du CNG. C’est le cas de Bécaye Mbaye, Moustapha Kandji, Malick Ngom et Mbaye Fall. Des affiches circulent sur les réseaux sociaux pour annoncer leur candidature. À part Kandji, qui a se dit honorer de voir des gens porter sa candidature, les autres n’ont pas encore, publiquement, infirmé ou confirmé leur candidature. Il y a d’autres candidats qui ne veulent pas se faire connaître, pour le moment.