Baye Ndiaye-Makane Mbengue : un discours au goût de clash

Ça sent le clash entre Makane Mbengue et Baye Ndiaye. En tout cas, les discours de ces deux personnalités de la lutte, lors de la rencontre avec le ministre des Sports, Lat Diop, laissent penser cela.

Après la brouille entre Aziz Ndiaye et Makane Mbengue, le problème entre les deux familles semble persister. En tout cas, c’est ce que l’on peut imager après les discours du fils de Gaston et le frère d’Aziz Ndiaye, qui étaient venus, à l’arène nationale, mardi passé, à l’occasion de la rencontre avec le ministre des Sports, Lat Diop. En effet, au moment des allocutions, la parole a été donnée à Makane Mbengue, en premier. Ce dernier a évoqué la question du fonds de garantie promis par le chef de l’Etat aux promoteurs. « Nous souhaitons la bienvenue au ministre. Nous les promoteurs, nous remercions son excellence, le Président Macky Sall pour avoir doté la lutte cette arène nationale. C’était une vieille doléance des acteurs de la lutte. Il a satisfait cela. L’arène a maintenant une directrice, mais nous devons tous travailler pour son entretien. Le Président nous avait promis un fonds de garantie. Nous avons fait des réunions avec les services concernés. Mais jusqu’à présent, les choses n’avancent pas. Nous avons besoin de financement, nous avons besoin de sponsors, nous avons besoin d’aide. Il est difficile de monter des combats. Les gens pensent que les promoteurs gagnent beaucoup d’argent, mais ce n’est pas le cas. La lutte est un facteur de développement, elle calme aussi la tension sociale », a soutenu le patron de Gaston Productions.

« Les promoteurs sont des nobles, ils doivent rester dignes »

Quelques personnes après Makane, la parole a été donnée à Baye Ndiaye. Ce dernier regrette l’attitude des promoteurs qui réclament le fonds de garantie. Le frère d’Aziz Ndiaye estime que les promoteurs sont des nobles et qu’ils doivent rester dignes. « La lutte a beaucoup de bruit, mais elle n’a pas de problème. Depuis tout à l’heure, on évoque la question des fonds de garantie. C’est vrai, c’était une promesse du Président Macky Sall. Mais organiser un combat n’est pas une obligation. Ceux qui ont l’habitude de traiter avec les banques savent comment elles fonctionnent. Les promoteurs ne doivent pas baser sur ce fonds pour espérer monter leur combat. La lutte a un problème de sponsor, pas autre chose. Et les sponsors ? C’est le promoteur en personne qui doit les démarcher. On n’oblige personne à monter un combat. Que celui qui n’a pas les moyens se désiste. On ne force personne. Je ne suis pas d’accord avec la méthode des promoteurs. Nous sommes des nobles et nous devons rester dignes. Nous ne devons pas forcer l’Etat à mettre en place ce fonds. Le promoteur n’est pas une question d’héritage », a répliqué le patron d’Albourakh Events.

Source : RECORD

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